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lundi 3 septembre 2012

Nucléaire : pour une planification écologique !!! La fable du Thorium

La fable du Thorium


Et si le nucléaire nous assurait pour 10 000 ans de confort technologique?

( lisez les commentaires très intéressent )

Sortir du nucléaire , nous y seront obligé dans 30 ans en 2040 par la force des choses lorsque les gisements d'uranium seront épuisés et plus rentables.


Mais il semble que d'autres possibilités non exploités par l'industrie nucléaire soient encore disponibles
les réacteurs à sels fondus de Thorium.


La France regorge de gisements thorium en Bretagne , en Lozère.

Comme il est expliqué ici , le Thorium 232 est un métal de la famille des actinides. C'est un isotope radioactif fertile qui peut-être utilisé comme combustible dans un réacteur nucléaire en présence de très petites quantités d'uranium. Facile à extraire, il est trois fois plus abondant que l'uranium et aussi commun que le plomb. On en trouve de partout dans le monde y compris en Antarctique.

Cerise sur le gâteau, un réacteur à sels fondus de thorium produit 200 fois plus d'énergie que la même masse d'uranium.
Il y aurait ainsi de quoi fournir de l'électricité à toute la planète pour des dizaines de siècles, voire des millénaires.De plus, le procédé français -dit HTR- ne génèrerait presque pas de déchets radioactifs ( projet abandonné sans construction d'un seule réacteur de ce type en France , en 1979.

Pourquoi avoir abandonné un procédé qui semblait moins polluant ?


Ce choix ne serait rien d'autre qu'une stratégie miliaire, en effet la fission de l'uranium crée beaucoup,  beaucoup plus, de plutonium.
Et le plutonium sert à la fabrication des bombes thermonucléaires modernes.

La fin de l'énergie fossile radioactive n'est donc pas pour demain, lorsqu'il n'y aura plus ni uranium, ni pétrole, ni gaz, ni charbon, il y aura toujours les chaudières à thorium , les énergies renouvelables en incluant la géothermie profonde !!!

Alors sortir du nucléaire , ou changer le type de production ?

le thorium, "nucléaire durable"? "Atomique vert"?

L'Inde pourrait être en 2020 le premier pays au monde à produire de l'énergie nucléaire à partir de thorium, dont elle possède 1/4 des réserves mondiales.

En effet, pour faire face à sa consommation croissante d'énergie, l'Inde entend développer activement son programme nucléaire civil. Elle dispose actuellement de 12 centrales nucléaires, et 4 sont en cours de construction.
Problème, le pays, qui ne dispose que de 1% des réserves mondiales d'uranium, soit 70 000 tonnes, est interdit d'importation du combustible depuis 1974, date de son premier essai nucléaire. Le futur du nucléaire indien dépend donc d'un accord sur le nucléaire civil avec les Etats-Unis, politiquement incertain.


L'alternative,serait donc de se passer progressivement de l'uranium et du plutonium en exploitant une ressource bien plus présente dans le pays , le Thorium. L'inde dispose en effet sur son territoire d'1/4 des réserves mondiales de ce métal convertible en uranium 233, matière fissile introuvable à l'état naturel. Le thorium possède également l'avantage de produire moins de déchets que l'uranium.

Actuellement, l'Inde teste un mini-réacteur à thorium d'une puissance de 30 Mw. Elle lance en ce moment un programme de réalisation d'un prototype de centrale, qui pourrait ouvrir la voie à une exploitation commerciale dès 2020.
Source : http://www.enerzine.com/

Un entretien audio de Radio Canada : le Thorium va-t-il alimenter les réacteurs du futur?
En savoir plus sur le Thorium et le HTR (Haute Température Réacteur)
Des centrales nucléaires "vertes"?

Uranium? Non merci, pour la Chine ce sera le Thorium!

Il y aurait des réserves de Thorium pour des centaines d'années!

Le thorium est un élément chimique, un métal de la famille des actinides, de symbole Th et de numéro atomique 90.

Ce métal radioactif se trouve en petites quantités dans la plupart des roches et sols, il est environ trois fois plus abondant que l'uranium, à peu près aussi fréquent que le plomb. Un terrain normal contient en moyenne environ 12 parties par million (ppm) de thorium.

Le thorium se rencontre dans plusieurs minéraux. Les minerais de thorium sont la thorite ThSiO4, la thorianite ThO2 et surtout la monazite (Ce,La,Nd,Th)PO 4, le plus commun, phosphate de thorium et de terre rare, qui peut contenir jusqu'à environ 12% d'oxyde de thorium.

Il en existe de grands gisements en Bretagne, en Australie, en Inde et en Turquie . On trouve de la monazite à forte teneur en thorium en Afrique, en Antarctique, en Australie, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Le thorium 232 est un émetteur alpha très radio toxique. Pour cet isotope, la limite annuelle d'incorporation (LAI) par inhalation est de 90 Bq/an, en comparaison de celle du plutonium 239 qui est de 300 Bq/an. C'est-à-dire que le thorium 232 est considéré presque 3,3 fois plus radio toxique que le plutonium .

Le thorium est également dangereux en raison de sa chaîne de décroissance. Les descendants du thorium 228, qui ont des périodes courtes s'accumulent rapidement.  Ils comprennent le radon 220 (thoron), un gaz qui relâche des particules alpha ; puis le bismuth 212 et le thallium 208, qui émettent des rayons gamma de haute énergie. Quarante ans après la séparation du thorium de son minerai porteur, le thorium 232 et ses descendants sont cinq fois plus actifs que le thorium 232 et 228 au moment de leur séparation.



Alors il serait judicieux de faire entrer dans le débat de la planification écologique ,  les réacteurs à sels fondus de Thorium en plus de la géothermie profonde et dans algues bleues dépolluantes , capables de fabriquer 75% de leur poids en bio-éthanol...

Sortir du Nucléaire, une catastrophe pour l’emploi ?

Vous avez probablement dans votre entourage, des enseignants. C'est normal, ils sont plus d'un million, il est donc naturel que chacun d'entre nous en connaisse quelques-uns. Vous avez aussi probablement dans votre entourage autant de personnes qui travaillent dans le nucléaire. Non ? Inexact ? Pourtant EDF nous dit qu'un million de personnes travaillent dans ce secteur !

 Dans les médias, ces derniers jours, les chiffres de l'emploi dans l'industrie nucléaire ont fluctué. On a entendu, et lu, 700 000 personnes, puis le PDG d'EDF, Henri Proglio, nous a dit un million, on a avancé aussi le chiffre de 400 000 personnes. Que faut-il comprendre ?

EDF compte dans son million, 500 000 emplois dans l'industrie "gourmande" en énergie. Le raisonnement est le suivant : si on sort du nucléaire, l'énergie devient trop cher, ces entreprises vont se délocaliser. Ce raisonnement est très discutable : d'abord, il est parfaitement contestable que l'énergie nucléaire soit moins chère à l'avenir.


Ensuite, le faible coût du kilowatt français est une exception typiquement hexagonale, presque partout ailleurs, l'énergie est plus chère. Pourquoi les industries partiraient pour retrouver les mêmes tarifs ailleurs ?

Ensuite, EDF compte 100 000 emplois que la filière nucléaire espère créer à l'avenir en se développant : EDF rend responsable par avance les anti-nucléaires d'emplois qui n'existent pas encore !

Reste 400000 emplois mais ceux-ci comprennent les emplois directs, les emplois indirects (sous traitant, entreprise à l'activité associée) et les emplois induits (les commerces et activités de service pour la population travaillant dans le secteur). En réalité, la filière n'emploie directement que moins de 150 000 personnes en comptant la recherche, le traitement et le stockage (qui resteront quoi qu'il arrive !) et probablement les emplois liées à la défense nucléaire.

On mesure la vaste fumisterie que représente ce chiffre d'un million. Plus sérieusement, regardons les emplois perdus par la fermeture d'une centrale. Prenons l'exemple de Gravelines. Avec ses 4 réacteurs, il s'agit de 1600 emplois, soit 400 par réacteur ! Or la France dispose de 59 réacteurs réparties dans 19 centrales. L'accord PS-verts prévoit la fermeture de 24 réacteurs d'ici 2025, soit la perte directe de ... 10000 emplois en 13 ans !

On est loin du catastrophisme des pro-nucléaires. Les 408 térawattheures produites par le Nucléaire représente un ratio de 60 emplois par térawattheure, si on ne compte que l'entretien des centrales.

Tournons-nous maintenant vers les énergies renouvelables. L'Allemagne emploie, en 2010, plus de 350 000 emplois dans les ENR. Un quart seulement de ces emplois sont pérennes car ils correspondent aux opérations d'entretien et de maintenance ; le reste des emplois provient de l'installation de nouvelles centrales solaires, éoliens ou au biogaz. Mais la filière ENR allemande produit plus de 100 térawattheures par an. Le ratio des ENR est donc de 700 emplois par térawattheure, en ne comptant que les emplois stables de maintenance et de gestion des centrales.

On peut donc dire que le secteur des ENR représente douze fois plus d'emplois que le nucléaire. Et cela sans compter tous les emplois que va créer la filière pour voir monter en puissance les ENR avec toutes ces éoliennes et ces centrales solaires et au gaz qu'il va falloir construire.

Tous le discours autour du nucléaire, industrie de l'avenir et de l'emploi s'écroule devant l'évidence : les énergies renouvelables ont des avantages indéniables pour l'emploi. 

 En ces temps de crise, il faut seulement  trouver la méthode qui va permettre de financer leur développement.


source

Non seulement des centaines de milliers d’emplois peuvent être créés dans les industries écologiques et les énergies renouvelables, mais des milliers d’emplois de la filière nucléaire seront nécessaires pour le démantèlement des centrales qui se fera sur une trentaine d’années.


La catastrophe japonaise démontre une fois de plus la prétention technologique de l’industrie nucléaire qui ne parvient pas plus à maitriser les risques d’accidents et à en traiter les conséquences, qu’à trouver des solutions durables pour les déchets qu’elle produit.Le chantage a l’emploi a bon dos !

CREER DE L’EMPLOI OU DES RICHESSES ?
( Le lobby nucléaire Français ne défend pas ses emplois mais ses parts de marché . )


Il faut donc : un changement, s’accompagnent dans la durée avec une véritable stratégie concrète et réaliste.
C'est ce que propose le front de gauche depuis 2009



En Conclusion  :
la théorie du thorium ne tient pas longtemps la route si on creuse un peu le sujet.
voici donc un extrait de mon article en préparation.
Il s’agit d’utiliser ce Thorium, plus abondant que l’uranium sur notre planète, pour en faire de l’Uranium 233.
C’est l’un des problèmes, car cet uranium à une période (ou demi-vie) de 159 000 ans. liens


Et puis en fin de cycle, cette installation produit aussi de l’uranium 233, lequel a une demie-vie plus courte (70 ans quand même) mais qui est de loin plus toxique que le plutonium. lien

Le thorium 232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90 Bq/an) alors que le plutonium, dont la période est de 24 400 ans voit sa limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an.
Pourtant sur le papier, çà semble « très joli ».
Kirk Sorensen, expert en Thorium, affirme que les centrales au Thorium, une explosion à l’hydrogène, telle celles qui se sont produites à Fukushima, ne peut arriver, puisque ce type d’installation « fonctionne à la pression atmosphérique, et qu’il n’y aurait eu dans ce cas aucune fuite de radioactivité » lien
Mais il oublie au passage qu’une explosion d’hydrogène peut avoir lieu, qu’il y ait, ou pas, une pression atmosphérique.
Si une réaction chimique se produit, il y aura impossibilité de fuite de cet hydrogène et au-delà d’une concentration de plus de 5%, le mélange explose.

Le professeur Robert Cywinksi, de l’université d’Huddersfield affirme « le thorium peut être bombardé de neutrons pour produire une fission, mais sans que cela crée une réaction en chaîne. La fission cesse dès que l’on arrête le rayon de photons ».
Sur le principe, on comprend donc que la réaction devrait s’arrêter d’elle-même en cas d’accident.
Des physiciens se sont penchés sur la filière Thorium, et ils démontrent toute la complexité de cette technologie, pour laquelle ils dénoncent un manque d’expérience.
Si dans les années 70, le Canada et l’Inde, qui avaient adopté la filière eau lourde/uranium naturel, ont étudié le remplacement de l’uranium par le Thorium dans leurs réacteurs « Candu », ils ont vite abandonné cette piste, en évoquant que les « temps de doublement » ont été jugés trop longs en comparaison avec ceux des réacteurs rapides.
Il y a bien eu, à Oak Ridge en 1965 un prototype mis en œuvre, mais ces physiciens pensent que le cycle Thorium manque cruellement  des « quelques 5 décennies de recherche et de développement dont à bénéficié le cycle uranium ». Lien
En fait ce type de centrale ajoute au risque nucléaire, le risque chimique.

Clairement, la filière thorium n’est pas toute rose.
Il faut savoir qu’on ne sait pas actuellement faire d’accélérateur de particules de la taille de ceux qui seraient nécessaires pour faire fontionnner une centrale nucléaire par ce biais.
Néanmoins, on peut utiliser le thorium dans des réacteurs à neutrons rapides comme du plutonium.
Et même si le thorium est radiotoxique, il n’est surement pas un poison aussi violent que le plutonium, qui est plus toxique CHIMIQUEMENT que par sa radioactivité.
Pour répondre à Yoann, les premiers réacteurs nucléaires ont été développés par l’armée américaine pour faire du plutonium pour les bombes atomiques.
On a ensuite recyclé cette technologie dans le civil, car c’était la voie la plus simple.
Mais aujourd’hui, le plutonium est clairement un déchet, et il est urgent de trouver une voie de s’en débarrasser.
C’est pourquoi je pense qu’il ne faudrait pas mettre un véto trop vite sur les réacteurs à neutrons rapides, car ce sont les seuls qui peuvent nous débarrasser de ce poison ( un réacteur à neutron rapide n’est pas obligé de fonctionner en surgénération (production de plutonium) bien au contraire).

Le Thorium est plus radiotoxique et plus chimico-toxique que le plutonium.
D'éventuelles centrales au thorium seraient plus dangereuses que les centrales actuelles. De beaucoup de points de vue. Même si il y a un léger avantage a avoir un combustible liquide, la complexité de mise en œuvre est immense et non maitrisée.

Le problème de la filière Thorium c’est la radioprotection...
Le combustible "se baladant" dans les circuits , la maintenance deviendrait à haut risque pour les intervenants...
Ceux qui proposent l’utilisation du Thorium n’ont qu’a se proposer pour venir y travailler , ils pourraient ainsi profiter des "nombreux avantages" de cette solution...
La filière uranium / plutonium en assemblage de pastille sous gaine a encore de l’avenir devant elle...

Donc il semble bien que la Géothermie profonde:  la chaleur terrestre a de l'avenir!

Pour des forages géothermiques au lieu des forages pétroliers !

En 1911 les Italiens démarraient la première centrale géothermique a Valle des Diavolo. Depuis lors, pas grand chose si on compare avec l’évolution des autres technologies de production d’énergie. Pourtant le noyau terrestre et ses 6 000°C résultant de la désintégration d’éléments radioactifs réchauffe le manteau et une partie de l’écorce terrestre, et peut tout à fait se capter à grande échelle par des installations de géothermieprofonde à haute température.
Selon Craig Dunn de la société Borealis GeoPower, le premier % de l’épaisseur de notre planète recèle en chaleur de quoi alimenter une civilisation comme la nôtre pendant 6 milliards d’années. Pourtant la géothermie ne compte encore que pour 0,3% environ de la production d’énergie électrique globale.
Un projet profond existe en France depuis la fin des années 80, le projet Enhanced Geothermal System de Soultz-Sous-Forêts (EGS Soultz pour les intimes). Un double puits de 5000 mètres de fond permet de de faire circuler de l’eau entre la surface et la roche profonde naturellement chauffée à 200°C. La vapeur ainsi générée permet de générer 1,5 MW, suiffant pour un village 1 500 habitants (selon ce blog). Le projet prévoit de passer à une installation de 25 MW. Cette vidéo présente le principe :
Techniquement, l’exercice de forage est difficile et il faut choisir des zones propices. La carte ci-jointe

présente les zones géothermiques en Europe. En ce qui concerne la France, la partie Est n’est pas mal lotie avec une région particulièrement propice en PACA et Massif Central. Le record de forage actuel est détenu par les Russes avec un puits de 12 km sous la péninsule de Kola. Dans tous les cas, on ne sait jamais si on va tomber sur un “gisement” exploitable avant d’avoir foré, ce qui coûte cher : des millions d’euros pour forer un puits plusieurs kilomètres, et il faut au moins 5 puits par zone pour garantir son exploitabilité. Il faut également prendre en compte l’ensembles de problèmes associés à cette technologie : traversée de la nappe phréatique, micro-tremblements de terre associés à la contraction des roches chaudes (dont une partie des calories est prélevée par le processus de génération d’énergie).

Début juin se tenait au Canada la rencontre Equinox Summit:Energy 2030. La présentation PDF du communiqué final est disponible ici. Les experts prévoient que la géothermie, toutes technologies confondues, comptera pour 10% de la production électrique de base d’ici 2030, à condition d’investir un milliard de dollars dans dix à vingt projets dans les quelques années à venir.
Au vu de la situation de plus en plus alarmante de l’état du parc nucléaire (sans même parler de Fukushima) et des risques liés au forages pétroliers profond (n’oublions pas BP et le Golfe du Mexique), est-il permit d’espérer que les pouvoirs publics, s’il en reste encore des éléments non corrompus par les intérêts particuliers que l’on sait, adressent sérieusement la question de la génération géothermique de base ?

8 commentaires:

  1. Le Thorium peut-il remplacer l’Uranium ?

    Face aux besoins d’énergie pour une population mondiale en hausse, les énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien sont-ils la solution ? Les cellules photovoltaïques sont polluantes à la fabrication et au recyclage, tandis que pour les éoliennes il faut plusieurs tonnes de cuivre pour un seul appareil. Les mines de cuivre ne sont pas extensibles et leur situation sont pour beaucoup d’entre elles dans des zones à fort risques écologiques. Les autres solutions sont actuellement à l’état de « prototypes » ou plutôt marginales.

    Le problème n’est donc pas seulement de sortir ou non du nucléaire, mais de savoir quel « carburant » est-il possible d’utiliser. L’Uranium n’est pas le seul « carburant » possible, mais c’est le plus dangereux et surtout, c’était le seul qui permettait aux militaires d’avoir des bombes dévastatrices et dissuasives. Le nucléaire basé sur le Thorium est une solution nettement moins dangereuse, qui fonctionne à basse température et qui ne s’emballe pas en cas de problème d’alimentation électrique. De plus l’Uranium n’est pas disponible en grande quantité, alors que le Thorium se trouve plus facilement et surtout qu’il nécessite des quantités moindres pour faire fonctionner un « réacteur ».

    Parmi les atouts du Thorium on peut citer des réserves immenses et facilement exploitables, et une capacité à incinérer les déchets de longue durée produits par nos centrales actuelles et même du nucléaire militaire. A puissance égale, le thorium c’est 200 fois moins de volume de déchets qu’un réacteur classique, mais surtout des déchets d’une durée de vie de 500 ans.

    Le physicien, De Mestral souligne également les énormes avantages d’une sécurité intrinsèque d’une telle technologie : « Prenons les deux types de réacteurs (imaginés pour fonctionner au thorium). Le Rubbiatron, tout d’abord : son cœur fonctionne de manière sous-critique, ce qui signifie que, si l’on tire la prise de l’accélérateur de particules nécessaire à l’entretien de la réaction en chaîne, ou qu’on dévie son faisceau de protons, la réaction cesse immédiatement. Le cœur du réacteur, une masse de plomb fondu dans lequel se trouve le thorium, se refroidit et finit par se solidifier, ce qui n’est pas un problème. Le deuxième type de réacteur, celui dit à sels fondus, a un cœur déjà liquide. En cas d’augmentation de chaleur, le nombre d’atomes fissionnés chaque seconde diminue. On dit que ce réacteur a un coefficient de réactivité à la température fortement négatif et, dans cette situation, le cœur devient sous-critique, donc sans risque d’explosion. »

    Alors, ce nouveau combustible peut-il relancer le débat pour ou contre le nucléaire ? Ce qui est sûr, c’est qu’il faut sortir du nucléaire tel qu’il est actuellement. Le lobby nucléaire assène l’idée que ce choix énergétique est irrémédiable. Pour lui, c’est le nucléaire ou la bougie ! Tout débat est interdit.

    Le principal obstacle à cette nécessaire évolution énergétique est, en dehors des militaires, l’opposition des industriels de la filière actuelle qui bénéficient d’appuis politiques à droite comme à gauche. Alors quelle que soit la décision à propos du Thorium, il faut surtout que production et distribution d’énergie soient réunies dans un pôle public, ensuite la décision du « quoi faire, avec quoi » sera un choix collectif.

    Car ce qui est sûr actuellement, c’est que les français n’ont pas leur mot à dire, et ce qu’ils ne payent pas comme consommateur, ils le payent comme contribuables, car la rénovation des centrales, et le recyclage des déchets coûtent très cher !

    Article publié sur Conscience Citoyenne Responsable
    source : http://bit.ly/sdC0d0

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  2. La filière Thorium présente en effet plusieurs avantages : risque moindre d’accident grave, déchets moins nombreux et à plus courte durée de vie, abondance (la France pourrait même être réellement indépendante puisqu’on en trouve sur le territoire national au contraire de l’Uranium).

    A ce titre, le Thorium pourrait constituer une intéressante alternative de transition. Mais je pense cependant qu’à terme, la filière de la fission nucléaire est une voie sans issue. Même moins nombreux, les déchets restent dangereux, et il faudra tout de même les stocker. Le Thorium étant plus abondant, si cette filière est maintenue longtemps, la quantité de déchets sera forcément conséquente... De toutes façons, la principale erreur dans le domaine de l’énergie, est de mettre tous ses œufs dans le même panier : dépendre de la filière uranium et plus généralement du nucléaire à 80% est une ineptie.

    ( MAIS y a t-il plus de risque ? Le thorium 232 est un émetteur alpha très radiotoxique. Pour cet isotope, la limite annuelle d’incorporation (LAI) par inhalation est de 90 Bq/an, en comparaison de celle du plutonium 239 qui est de 300 Bq/an. C’est-à-dire que le thorium 232 est considéré presque 3,3 fois plus radiotoxique que le plutonium.
    Le thorium est également dangereux en raison de sa chaîne de décroissance. Les descendants du thorium 228, qui ont des périodes courtes s’accumulent rapidement. Ils comprennent le radon 220 (thoron), un gaz qui relâche des particules alpha ; puis le bismuth 212 et le thallium 208, qui émettent des rayons gamma de haute énergie. Quarante ans après la séparation du thorium de son minerai porteur, le thorium 232 et ses descendants sont cinq fois plus actifs que le thorium 232 et 228 au moment de leur séparation.

    Inhaler le thorium sur le lieu de travail peut augmenter les risques de développer des maladies des poumons et des cancers des poumons et du pancréas longtemps après que les personnes aient été exposées. Le thorium a la capacité de modifier le matériel génétique. Les personnes à qui on a injecté du thorium par des rayons X particuliers peuvent développer des maladies du foie.
    Le thorium est radioactif et peut être stocké dans les os. De ce fait, il a la capacité de provoquer un cancer des os longtemps après que l’exposition ait eu lieu.
    Inhaler des quantités massives de thorium peut être mortel. Quand une exposition massive se produit les personnes meurent en général d’un empoisonnement au métal.)

    http://bit.ly/rXkdF2

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  3. Remarques : le thorium n’est pas fissile mais seulement fertile (comme l’Uranium 238). De fait, un réacteur au thorium serait UN SURGÉNÉRATEUR !

    Or cela fait 50 ans que l’industrie nucléaire mondiale échoue dans cette voie (cf Superphénix, Monju, etc). Par quel miracle ça marcherait subitement ? Le Thorium n’est pas de la potion magique !

    Le thorium est formidable mais pourquoi donc l’industrie du nucléaire n’a directement pas choisi les centrales aux thoriums. ????
    Et bien parce qu’il y a de nombreuses difficultés techniques insurmontables mise en évidence dans plusieurs centrales au thorium expérimentale (qui existe depuis un petit bout de temps)
    Alors pourquoi rajouter des déchets aux déchets!

    DONC, Le thorium 232 est un émetteur alpha très radio-toxique. Pour cet isotope, la limite annuelle d’incorporation (LAI) par inhalation est de 90 Bq/an, en comparaison de celle du plutonium 239 qui est de 300 Bq/an. C’est-à-dire que le thorium 232 est considéré presque 3,3 fois plus radio-toxique que le plutonium.
    Le thorium est également dangereux en raison de sa chaîne de décroissance. Les descendants du thorium 228, qui ont des périodes courtes s’accumulent rapidement. Ils comprennent le radon 220 (thoron), un gaz qui relâche des particules alpha ; puis le bismuth 212 et le thallium 208, qui émettent des rayons gamma de haute énergie. Quarante ans après la séparation du thorium de son minerai porteur, le thorium 232 et ses descendants sont cinq fois plus actifs que le thorium 232 et 228 au moment de leur séparation.

    Inhaler le thorium sur le lieu de travail peut augmenter les risques de développer des maladies des poumons et des cancers des poumons et du pancréas longtemps après que les personnes aient été exposées. Le thorium a la capacité de modifier le matériel génétique. Les personnes à qui on a injecté du thorium par des rayons X particuliers peuvent développer des maladies du foie.
    Le thorium est radioactif et peut être stocké dans les os. De ce fait, il a la capacité de provoquer un cancer des os longtemps après que l’exposition ait eu lieu.
    Inhaler des quantités massives de thorium peut être mortel. Quand une exposition massive se produit les personnes meurent en général d’un empoisonnement au métal.

    Je suis très réserve à son utilisation, tous comme je n’es pas d’enthousiasme à ceux qui pense de reproduire la théorie atonique du Soleil dans un réacteur.

    qu’elle est la véritable nature de la radioactivité dans la nature et qu’elle est son véritable rôle naturel. car je suis persuader que l’on n’a pas découvre sa véritable utilité et que l’on l’utilise à mauvais escient.

    car ( Des études faites sur la radioactivité naturelle en Limousin (granit), ont montré qu’effectivement le faible rayonnement émis contribué à stimuler les défense naturelles de l’organisme et donc être "plus résistant" aux divers maux... ) Bien sur tout cela concerne uniquement un très faible rayonnement naturel, sur le long terme, voir générationnel.....
    Rien à voir avec une exposition massive du jours au lendemain....

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  4. Les perspectives radieuses du nucléaire

    ASTRID, retenez-bien ce nom (c'est aussi un joli prénom) car c'est l'avenir pour tous les pro-nucléaires. C'est tout d'abord 590 millions prélevés sur le grand emprunt pour la construction d'un nouveau surgénérateur prototype. On est seulement au stade de l'étude, donc en suivant l'exemple de l'EPR, le budget aura doublé, voire triplé lorsque le réacteur rentrera en service. Car 590 millions c'est seulement le coût du réacteur, car comme chacun sait le nucléaire, c'est l'énergie la moins chère du monde.

    Suite ici :
    source et images : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/les-perspectives-radieuses-du-105853

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  5. Pas de charbon, pas de gaz, pas de pétrole, et surtout pas de nucléaire et pour la bougie, il est toujours judicieux d’en avoir chez soi dans un système centralisée crapuleux
    Mais pour les solutions, c’est pas ce qui manque pourtant, outre la géothermie profonde, qui est une réalité !!! il y a :

    * 1) LA HOULE DES VAGUES
    * 2) LE RESSAC LE LONG DES COTES
    * 3) LES COURANTS MARINS
    * 4) ENERGIE MARÉE MOTRICE
    * 5) L’énergie Thermique des Mer
    * 6) SURPRESSION OSMOTIQUE
    * 7) ÉLECTRO- DIALYSE INVERSÉE
    * 8) HUILE ALGAL
    * 9) GAZ ALGAL
    * 10) L’HYDROGÈNE
    * 11) L’OXYGÈNE
    * 12) Les ÉOLIENNES
    * 13) LE MOULIN A EAU
    * 14) LE BARRAGE
    * 15) LE FREINAGE DES VÉHICULES
    * 16) suspensions des véhicules
    * 17) ÉNERGIE THERMOÉLECTRIQUE
    * THERMOÉLECTRIQUE P2
    * 18) LE CRAQUAGE DE L’EAU
    * 19) L’ENERGIE PHYSIQUE HUMAINE
    * 20) LA CHALEUR DU CORPS HUMAIN
    * 21) LA LAVE DE LA TERRE
    * 22) INCINÉRATION DES DÉCHETS
    * 23)CHALEUR COMPO. DÉCHET MÉNA.
    * 24)MÉTHANISATION DÉCHETS MENA.
    * 25)CHALEUR COMPO. VÉGÉTAUX
    * 26) MÉTHANISATION DE VÉGÉTAUX
    * 27) CHALEUR DE COMPO. EN STEP
    * 28) MÉTHANISATION EN STEP
    * 29) MÉTHANISATION DU FUMIER ET
    * 30) PLASTIQUES EN CARBURANT
    * 31) HUILES VÉGÉTALES RECYCLES
    * 32) LE BOIS
    * 33) LE VORTEX DES LIQUIDES
    * 34) LA CELLULE PHOTOVOLTAÏQUE
    * 35) LA GÉOTHERMIE SOLAIRE
    * 36) LE CHAUFFE EAU SOLAIRE
    * 37) CENTRALE SOLAIRE A MIROIR
    * 38) LA TOUR SOLAIRE
    * 39) LA PILE BACTÉRIENNE
    * 40) LE PASSAGE DES VÉHICULES
    * 41) LA CHALEUR DU LAIT
    * 42) HYDROGÈNE PAR VÉGÉTAUX
    * 43)HYDROGÈNE ORGANIQUES
    * 44)HYDROGÈNE AVEC LA CÉRAMIQUE
    * 45)HYDROGÈNE AVEC DU MAGNÉSIUM
    * 46) ÉLECTROLYSE POUR MOTEUR
    * 47) MOTEUR STIRLING
    * 48) LA CHALEUR DES EAUX USÉES
    * 49) l’énergie piézoélectrique
    * 50) La chaleur des routes
    * 51) MOTEUR POP POP
    * 52) La capillarité
    * 53) pompe à eau solaire
    * 54) L’herbe en essence
    * 55) AIMANT PERMANENT

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  6. Je me garderait bien d'intervenir sur le sujet que je ne maitrise pas réellement faute d'etre physicien nucleaire.
    Toutefois, puisque le thorium est une option qui existe depuis le tout debut de l'histoire du nucleaire, comment se fait il que le grand public ne commence a en entendre vaguement parler qu'aujourd'hui alors que les questions liées au nucleaire sont posées depuis bien des années?

    Sachant qu'il suffisait d'aller interroger un specialiste du sujet que l'on pretendait traiter (au hasard, un physicien nucleaire) pour entendre parler du thorium, est-ce la le signe de l'incapacité des pouvoirs publics, des divers groupes politiques, des medias generalistes aussi bien que specialisés, ainsi que de l'enseignement scientifique, a relayer aux citoyens l'ensemble des options disponibles dans le cadre d'un sujet lorsque celui-ci est abordé?

    Cela pose une question grave: vit-on dans un pays ou les secteurs professionels sur lesquels repose largement notre societe sont a ce point depourvus de conscience professionnelle et d'amour du travail bien fait?

    Parceque si tel est le cas, parc nucleaire ou eolien, on va droit dans le mur.

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  7. Le thorium est un danger pour l'environnement, rapport Norvégiens le démontre ici http://bellona.org/news/nuclear-issues/2008-10-thorium-is-not-an-environmentally-safe-alternative-type-of-nuclear-energy-norwegian-report-says

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  8. Thorium : la nouvelle voie de l'énergie nucléaire ? http://danslredutemps.blogspot.fr/2012/01/thorium-la-nouvelle-voie-de-lenergie.html

    pendant ce temps : Le moteur automobile du futur serait à base de thorium
    http://www.tech-connect.info/technologies/le-moteur-automobile-du-futur-serait-base-de-thorium/3161/

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