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samedi 29 septembre 2012

une nouvelle énergie par les vagues ?

En effet l’énergie produite dans les océans du monde pourrait doubler lors de l’utilisation de nouvelles méthodes pour prédire l’énergie des vagues.

DEXAWAVE le procédé houlomoteur danois

Un convertisseur d’énergie des vagues sur une échelle commerciale « vague par vague»  en temps réel)est en étude actuellement .
Des chercheurs ont réussi à extraire plus de deux fois l’énergie produite actuellement grâce aux vagues, un résultat est une technologie beaucoup plus efficace.
L’extraction proprement dite et la conversion de cette énergie n’est pas similaire à l’énergie solaire ou éolienne sans l’aide de subventions technologies et ne se place pas encore sur le marché concurrentiel. Bien que des progrès significatifs ont été accomplis, des défis restent à résoudre dont des dispositifs constitutifs fondamentaux contre les dégâts dus à l’environnement marin hostile.

La solution prometteuse des dispositifs flottants avec des pièces en mouvement en réponse aux vagues.
Plus efficace sur la quantité d’énergie qu’ils produisent et étroitement lié à la force des vagues. Des études antérieures ont tenté de renforcer cette efficacité, mais leur travail a mis l’accent sur l’accroissement de l’efficacité du dispositif de prédiction et le contrôle des forces internes de l’appareil causés par la série de vagues.
Les chercheurs ont développé un système qui permet à l’appareil d’ extraire le maximum d’énergie en prédisant l’onde incidente. Cette information permet à un programme de surveiller activement la réponse nécessaire à une vague d’une taille donnée. Depuis l’appareil réagit correctement à la force de l’onde incidente est beaucoup moins susceptible d’être endommagé. L’avantage de ceci est qu’il n’est pas nécessaire de désactiver le périphérique dans des conditions de tempête, comme à l’heure actuelle.
«Cela pourrait signifier une percées pour améliorer les énergies marines renouvelables»,« L’énergie des vagues peut apporter de grands avantages, mais il faut faire progresser cette technologie difficile. C’est un grand pas en avant et pourrait contribuer à ouvrir la voie dans notre approvisionnement en énergie.  »
 «La prochaine étape  est de tester l’efficacité de cette approche à grande échelle par des tests dans les parcs ondes convertisseurs d’énergie « .

 un autre exemple ( 2008 : un bateau qui tire son énergie des vagues

 Le Suntory Mermaid II vient de partir pour une croisière de six mille kilomètres. Sans voile ni hélice, il progresse grâce à l'énergie des vagues.

C'est l'océan qui le fait avancer. Pas bien vite, certes, puisque le Suntory Mermaid II progresse actuellement à une vitesse de 3 nœuds, soit moins de 6 kilomètres/heure. Parti dimanche dernier de Honolulu (Hawaii), il devrait atteindre le détroit de Kii, sur la côte est du Japon, à la fin du moi de mai, après avoir parcouru quelque six mille kilomètres.
Le skippeur, Kenichi Horrie, 69 ans, est loin d'être un novice. Cet habitué de l'aventure en mer en solo a effectué de multiples traversés, dont l'une sur un bateau à pédales et une autre sur un navire utilisant l'énergie solaire. Il était tout désigné pour tester ce nouveau mode de propulsion, mis au point par Yutaka Terao, un scientifique de la Tokai University (School of Marine Science and Technology).
A la proue du navire est installé un dispositif immergé comprenant deux plaques métalliques (des hydrofoils) dont la section ressemble à celle d'une aile d'avion. Sous l'action des vagues, elles pivotent de part et d'autre du plan horizontal. Leur partie avant est d'abord soulevée par la force de l'eau puis elle redescend et exerce une poussée vers l'arrière, le mouvement évoquant celui de la nage du dauphin.

Sous la proue du navire, deux larges hydrofoils pivotent autour du plan horizontal.
© Suntory/Kenichi Horrie
Un principe imaginé au dix-neuvième siècle
L'idée n'est pas nouvelle. D'après le New York Times, qui publie un intéressant schéma du fonctionnement de ce système, le premier brevet sur l'utilisation des vagues pour la propulsion d'un navire daterait de 1895. En 1988, le même Yutaka Terao et son collègue Hiroshi Isshiki avait réalisé un prototype avec l'aide de l'entreprise Hitachi Zosen Corporation (les curieux pourront décrypter un document d'époque décrivant cet appareillage).
L'étude de cette première version, monocoque, n'a pas été poussée plus loin. Yutaka Terao n'a pas pour autant abandonné l'idée et a opté désormais pour la formule catamaran, à deux coques donc. Ainsi est né le Suntory Mermaid II (Suntory étant l'un des sponsors, avec le quotidien Asahi Shimbun), sorti des chantiers de la Tsuneishi Shipbuilding Company. Long de 9,5 mètres et de large de 3,5 mètres, ce navire pèse environ trois tonnes. Par sécurité, il embarque deux autres modes de propulsion : un moteur classique et des voiles
Ce test grandeur nature ressemble surtout à une – belle – aventure. Il est peu probable que ce mode de propulsion connaisse un grand succès mais la tentative est louable, d'autant que les énergies renouvelables étudiées actuellement concernent rarement les navires. Et qui sait si cette expérience ne donnera pas d'autres idées à des ingénieurs imaginatifs ?




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