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dimanche 27 janvier 2013

L’hydraulique pourrait elle remplacer le nucléaire et toute la filière thermique ?


        L’énergie hydroélectrique productive se limite pour l’instant aux barrages au fil de l’eau et aux barrages lacs. 

Les barrages au fil de l’eau produisent de l’électricité en base (=24h/24) et les barrages lacs stockent l’eau dans des bassins supérieurs, pour turbiner l’eau au bout de conduites forcées de haute chute lors des pics de consommation.
L’intermittence de l’éolien et du photovoltaïque accentue les déséquilibres entre la production et la consommation d’électricité, rendant les barrages lacs très utiles. Mais leur production est nettement insuffisante par rapport aux besoins et tous les sites possibles sont exploités. La production des centrales nucléaires étant excédentaire de 23 h à 5 h, on a conçu des Stations de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) pour répondre aux besoins lors des pics de consommation. La même conduite forcée sert pour turbiner l’eau lors des pics de consommation et à remonter l’eau par pompage vers le bassin supérieur aux heures creuses de la nuit. Ce système très simple (turbine et pompe sont placées l’une au-dessus de l’autre) présente un énorme inconvénient : il consomme plus d’électricité qu’il n’en produit, vu qu’il fonctionne en circuit fermé.
Pour concevoir un système producteur d’électricité dans les Stations de Transfert d’Énergie (STE) il faut totalement dissocier les circuits de montée et de descente de l’eau. En effet, on ne peut remonter l’eau que si le conduit est plein, d’où une masse gravitaire (=poids de la colonne d’eau x sinus de l’angle de la pente) énorme : entre 500 et 1 000 tonnes. Si on remonte l’eau par étages -lien- on peut déjà avoir une pente plus faible de celle de la conduite forcée mais aussi diviser la masse gravitaire par le nombre de conduits nécessaires. Ce fut l’idée de départ de ces nouvelles STE, la deuxième fut l’abandon du pompage pour adopter la poussée vectorielle de l’air comprimé sur la colonne d’eau (une pression de 8 ATU suffit à soulever une masse de 70 tonnes). La troisième idée est l’atout essentiel du système : la production de l’air comprimé grâce au couple d’une éolienne à axe vertical. Pour ceux qui auront le courage de les lire, il est possible de télécharger les différents documents du dossier.
Un brevet français a été déposé suivi d’une demande de brevet PCT. Tous les 2 ont été publiés début décembre 2012. L’organisation mondiale des brevets n’a trouvé aucune antériorité et a estimé que le brevet comportait un caractère d’inventivité et qu’il était susceptible d’applications industrielles.
Les soi-disant experts désignés par le gouvernement français en ont jugé autrement, sans donner aucune explication sur leur jugement. Quant à EDF, c’est le silence total.
La faisabilité de ces nouvelles STE est indiscutable, seul le rapport énergétique entre production et consommation (production 6 fois supérieure à la consommation) d’électricité ne peut être déterminé avec précision. Ce rapport pourra même être amélioré après la construction du prototype, car il y a beaucoup de variables d’ajustement.
Les STEP actuelles ne peuvent exister que grâce à l’énergie nucléaire qui fournie l’énergie considérable nécessaire à la pompe, soulever une masse de 500 à 1 000 tonnes ce n’est pas à la portée d’un haltérophile alors qu’une pression de 8 ATU peut-être atteinte par l’huile de coude. Cette évidence, les pro nucléaire ne veulent pas en entendre parler, car ce projet rentre directement en concurrence avec le projet ASTRID, le nouveau surgénérateur qui devrait voir le jour vers 2025. Les STE comme le surgénérateur peuvent produire de l’énergie en base (24h/24) avec des puissances très différentes : 25 MgW pour une STE en base et plus de 1 000 pour ASTRID, dans les 2 cas ce ne sont que des estimations. Mais les STE produisent de l’électricité sans consommer d’énergie fossile, ni produire des déchets ou des GES. Leur installation est possible sur environ les 2/3 du territoire, à la différence des centrales nucléaires qui couvrent des zones géographiques très grandes, entraînant des coûts de transport très importants.
Mais malgré ces avantages, on peut le comprendre, on est furieux au centre de recherche d’EDF, 3 000 employés (ingénieurs pour beaucoup) qui n’ont pas trouvé ce qu’un non scientifique, sorti de nulle part, a trouvé et breveté. Nos élites ont du plomb dans l’aile, ça, on le sait depuis longtemps. J’ai tourné la page France et je me tourne vers des pays ayant avantage à développer ce système.












source

Cette hypothèse est a creuser même si les lois de la physique s'en retrouvent chamboulées  !

Remarque sur les brevets : Le brevet PCT est en fait une porte ouverte permettant de déposer dans près de 150 pays adhérents au protocole PCT. C’est pourquoi je parle de demande PCT. Le brevet PCT n’est donc pas un brevet en lui-même, il permet de déposer automatiquement un brevet dans les pays adhérents au PCT, à la condition bien sûr de payer la redevance de dépôt et de faire la traduction des revendications dans la langue du pays (toutefois l’anglais est accepté dans de nombreux pays).
Vu le caractère automatique du PCT, celui-ci est très rigoureux c’est pourquoi j’en ai confié la rédaction à un cabinet spécialisé en propriété industrielle. Pour déterminer que l’invention est susceptible d’application industrielle, il faut voir que ça engage les 150 pays adhérents au PCT, donc ce n’est pas une décision prise à la légère.

PS 1/ L’article publié sur AV le 01 novembre 2010 sous le titre : une énergie renouvelable, disponible à volonté, est-ce possible ? concerne un précédé non breveté totalement abandonné. A l’époque je parlais à tout le monde de ce procédé sur lequel j’avais des doutes, essayant ainsi d’obtenir des jugements et conseils. C’est finalement un ingénieur conseil de l’INPI qui m’a expliqué pourquoi du point de vue de la science physique ça ne marcherait pas.
Je lui ai présenté ensuite cet autre procédé qu’il a jugé tout à fait réalisable et m’a conseillé de déposer un brevet. L’échéance d’un an de brevet français approchant, je devais choisir si j’en restais là où si je faisais une demande de brevet européen ou mondial (PCT). Entre temps j’avais modifié le brevet français en l’améliorant au niveau de la rentabilité, le dépôt d’un brevet PCT me permettait d’introduire ces modifications. Je ne pouvais rédiger une demande PCT (même les bureau d’études des grandes entreprises ne s’y risque pas) et devais faire appel à un cabinet conseil en PI. J’ai suivi les conseils de l’ingénieur du cabinet a intégré à la fois les éléments du brevet français et les nouveaux du brevet PCT.
Ce que je reproche aux scientifiques auxquels je me suis adresser pour obtenir des conseils parce que justement je n’étais pas sûr de ce que j’avançais, je n’ai eu que des portes closes. Ce monde vit comme dans une caste, soucieuse de conserver privilèges et savoir. ( auteur )

' C’est dans les STEP actuelles où c’est le mouvement perpétuel puisqu'on utilise le même conduit dans les 2 sens. Dans le nouveau système on peut très bien envisager des capter l’eau dans une vallée et de la turbiner dans une autre, tout le contraire du mouvement perpétuel '

- La Belgique veut créer une îlepour stocker l’énergie éolienne

« la Belgique envisage de construire une île artificielle en forme d’anneau qui lui permettrait de « stocker » l’énergie produite par ses champs d’éoliennes de Mer du Nord. Lors de périodes de surplus d’électricité (en cas de pic de production lorsque le vent souffle abondamment ou de demande faible par exemple la nuit), l’eau serait pompée du fonds du puits et déversée dans la mer, en utilisant l’électricité excédentaire. A l’inverse, en cas de besoin d’énergie, l’eau coulerait naturellement de la mer vers le puits en passant par des écluses puis des turbines hydrauliques afin de produire de l’électricité. » ( C’est un projet dérivé des emerald lake de Lempérière. Mais ça ne tient pas car on utilise le pompage pour remonter l’eau, et l’énergie fournie par les éoliennes est nettement insuffisante, sans compter le coût de construction de ces fameux îlots. )

2,3 GW de puissance nominale insuffisant ?
La puissance (potentielle) de l’ensemble du parc électrique français est de 100 000 MgW.
Mais la solution d’atols artificiels en hauteur n’est pas une solution.
La longueur des conduites forcées ne dépassera pas les 50 mètres (et encore ) sur une pente assez faible. Or l’eau atteint sa vitesse maximum (quelque soit la pente) au bout de 800 mètres et vu la faiblesse de la pente cette vitesse sera encore réduite. Or c’est l’énergie cinétique (où la vitesse est au carré) de la chute d’eau qui fait tourner la turbine. Ces atols coûteraient des sommes folles avec une rapport production/consommation à peine supérieur à 50 %.

Réflexion Théorique : La technologie est assez difficile à comprendre, mais, de ce que j’ai compris, je ne vois pas comment on peut récupérer de l’énergie avec ça.

Dans tous les cas, le travail pour remonter l’eau sera mgh (Poids * hauteur).
La pente n’a rien à y voir. ( L’énergie c’est celle de la chute d’eau du bassin supérieur jusqu’à la turbine.
Poids x hauteur c’est pour remonter l’eau de façon verticale. Quand vous poussez une voiture dans une côte, vous ne soulevez pas la voiture, en revanche plus la pente sera forte plus il faudra pousser fort.
La régularité de la pente est très importante, car la quantité d’eau dans chaque colonne est la même et donc la pente doit être la même pour avoir la même masse gravitaire, sinon on devrait avoir des pressions atmosphériques différentes et donc des vitesses de rotation des éoliennes différentes. )

La masse gravitaire, ce n’est pas une grandeur physique habituelle, moi je connais l’énergie ou la puissance.

Quand tu montes par un escalier, c’est certes plus facile que de te tracter par les bras, mais au final, tu passes plus de temps en passant par l’escalier, car l’énergie nécessaire pour se hisser d’un point à un autre reste identique, du moment que la différence de la hauteur est la même.

On aura dans tout les cas l’énergie nécessaire égal à la puissance moyenne multipliée par le temps de l’action.
E = mgh = <Pe>*Te = <Pb>*Tb
Avec <Pe>, puissance moyenne en passant par l’escalier (en joule par seconde), Te, temps d’ascension par l’escalier (en seconde).
Avec <Pb>, puissance moyenne en se hissant par les bras (en joule par seconde), Tb, temps d’ascension en se hissant par les bras (en seconde).
Votre système ne fait que réduire la puissance moyenne nécessaire, pas l’énergie elle-même.
car l’énergie nécessaire pour se hisser d’un point à un autre reste identique, du moment que la différence de la hauteur est la même.
Il s’agit en parlant de masse gravitaire du poids réel de la colonne d’eau et non de l’énergie nécessaire pour la remonter. Si on a une colonne d’eau de 100 tonnes qu’on remonte sur une pente à 30 ° cela revient à soulever une masse de (sinus 30°= 0,5) de 50 tonnes. Sur une pente à 6° (10,5%) le poids à soulever est de 10,5 tonnes. Je doute que l’effort soit le même pour soulever une poids de 10,5 tonnes et un de 50 tonnes. )

Oui, mais si ta pente est plus faible, nécessairement la distance à parcourir est plus longue, et donc le temps du parcours est multiplié.
Pour preuve, pose h = D.sin(α) <=> D = h/sin(α)
h : la hauteur à remonter.
D : distance à parcourir.
α : angle de la pente.
si α = 90° => D = h
si α < 90° => D = h/sin(α) => D > h
Sachant que le travail nécessaire pour remonter l’eau est W = mgh dans tous les cas.
donc W = mg.D.sin(α)
Supposons que tu remontes l’eau à la même vitesse dans les deux cas
v = D/T <=> D = v.T <=> T = D / v
donc W = mg.v.T.sin(α)
Puisque la puissance moyenne est l’énergie nécessaire par unité de temps, on aura
<P> = W/T = mg.v.sin(α)
Donc tu réduis bien la puissance moyenne nécessaire.
Mais puisque la distance est augmentée D = h/sin(α),
le temps de montée lui-même est augmenté T = h/(v.sin(α))
Et donc l’énergie globale nécessaire reste inchangée :
W = P * T = mg.v.sin(α) * h/(v.sin(α)) = mgh.
Donc ce que tu nommes effort est en fait la puissance.
C’est la puissance nécessaire qui diminue avec la pente.
Mais diminuer la pente allonge le parcours.
Et donc l’énergie totale à dépenser reste la même.

C’est surtout que, physiquement, il y a une erreur factuelle : le travail pour remonter une certaine quantité d’eau n’est pas du tout réduit par la pente : il est égal à mgh dans tous les cas.

Dans le système proposé, il n’y a guère que la puissance nécessaire qui est réduite, mais c’est juste parce que l’on réduit la quantité remontée à chaque étape. L’énergie globale nécessaire, elle, reste la même.

Or, la puissance électrique n’est pas un problème. La Suisse, par exemple, achète énormément d’électricité à la France pour remonter l’eau dans ses barrages pendant les heures creuses.

Donc, ici, c’est un système pensé pour réduire la puissance nécessaire, mais pas l’énergie nécessaire. Or, nous avons la puissance électrique qu’il faut. Du fait de la complexité du système, avec les surcoûts que cela engendre, car il faut admettre qu’il est très sophistiqué, je comprends qu’EDF ne le trouve pas pertinent...

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Mais , ici, c’est un système pensé pour réduire la puissance nécessaire, mais pas l’énergie nécessaire. Or, nous avons la puissance électrique qu’il faut. Du fait de la complexité du système, avec les surcoûts que cela engendre, car il faut admettre qu’il est très sophistiqué, je comprends qu’EDF ne le trouve pas pertinent... 

EDF n’a jamais fait de commentaire, ce sont des experts (inconnus) mandatés par la commission des affaires économiques du parlement.
Lisez le dossier et vous comprendrez mieux. L’air comprimé a un excellent rendement en poussée vectorielle, 8 ATU permettent de soulever une masse de 70 tonnes alors que pour soulever une masse de 70 tonnes par le pompage (en fait on turbine à l’envers) il faut une grande quantité d’énergie électrique. En fait le moteur électrique entraînant l’éolienne est plus un régulateur de vitesse qu’un véritable moteur d’entraînement. La dépression d’air provoquée par les pompes en phase de détente fait tourner l’éolienne qui elle-même actionne les pompes. Ce qui reste encore inconnu, c’est jusqu’où peut-on aller dans ce système d’entraînement réciproque, avant le risque de l’emballement ? On peut imaginer une plus faible surmultiplication des engrenages, des pompes plus importantes et une puissance de l’installation de 50 MgW au lieu de 25 MgW. Les moteurs régulateurs consommeront plus d’électricité mais si le rapport production/consommation d’électricité passe à 3 au lieu de 6, au final on serait gagnant. Le gros avantage est que le système produit de l’électricité en base comme en stockage, alors que les STEP actuelles ne sont destinées qu’au stockage et au final consomment plus d’électricité qu’elles n’en produisent.

( pour l’air comprimé, ça marche sur de petites hauteurs, quelques centimètres , mais dès que la hauteur de la colonne d’air s’accroît, l’efficacité de la poussée va décroître démesurément. Il y aura une énorme quantité de perte par échauffement (PV = nRT).
Regarder les circuits de frein des camions, y a-t-il de la perte par échauffement ? L’air est bien meilleur que le lookeed pour la pression sur les cylindres de frein. D’autre par une pression de 8 ATU pour soulever une masse de 70 tonnes c’est prouvé ; regarder avec quoi on soulève les très gros camions pour changer les roues ; avec des coussins d’air. Pour redresser le bateau de Costa Croisières on a justement envisagé des gros coussins d’air.
La où vous avez raison, c’est qu’il y a échauffement quand on réduit le conduit d’air, c’est pourquoi je pense que le diamètre des pompes devait être égal au diamètre des colonnes
( A mon avis, le circuit de freinage d’un camion ne fonctionne pas à l’air comprimé, 
mais avec un fluide hydraulique.
Pour les vérins, on utilise plutôt des fluides hydrauliques quand il faut une puissance importante.

Votre proposition revient à proposer d’utiliser un vérinage pour remonter de l’eau dans les barrages.
Peut-être le rendement serait-il meilleur ?
Je ne sais pas, il faudrait tester.
Ce qui est sûr, c’est que cela demanderait une infrastructure autrement plus complexe que celles qui existent actuellement.
D’autre part, les vérins à air comprimé me semblent trop peu puissants pour cette tâche. ils auraient le fâcheux inconvénient de s’échauffer démesurément.

« le travail pour remonter une certaine quantité d’eau n’est pas du tout réduit par la pente : il est égal à mgh dans tous les cas. »

Mgh c’est lié à la gravité et la pesanteur, par exemple un objet qui pèse 10 kilos s’il est lancé dans le vide pèsera 100 kilos au bout de 10 mètres, tout le contraire du travail pour remonter l’eau. L’attractivité terrestre est cependant ralentie par la résistance à l’air. Dans une cascade par exemple la vitesse de l’eau ne dépasse pas les 40 km/h, alors que dans une conduite forcée, où la conduite est pleine pour éviter les coups de bélier, la vitesse atteint les 200 km/h voire plus.


mgh, c’est l’énergie potentielle de pesanteur.
C’est-à-dire que si un objet chute d’une hauteur h, l’énergie cinétique en fin de chute sera toujours inférieur à mgh (car il y a des pertes) ; chute => Ec = mgh - pertes chute
Inversement, si vous voulez remonter l’objet d’une hauteur h, il vous faudra toujours dépenser une énergie supérieur à mgh (car il y a des pertes) ; remontée => W = mgh + pertes remontée

Ec - W = - pertes chute - pertes remontée < 0 dans tous les cas.
Vous consommez donc toujours de l’énergie.

La masse gravitaire ? ramène au poids réel quand on le soulève. Quand vous poussez une masse sur une pente le poids réel de cette masse est fonction de l’angle de la pente, plus la pente va être forte, plus on va se rapprocher du poids réel. Mais la fonction y=sin x n’est pas linéaire comme y=x. En effet à 30 ° le sinus est déjà à 0,5, donc les poids de la masse gravitaire est la moitié du poids réel, alors que proportionnellement il devrait être du tiers.
( La masse gravitaire c’est quand vous pousser une charge (sur une pente car sur le plat il n’y a que les forces de frottements et la résistance à l’air s’il y a vitesse) et le poids réel c’est celui quand vous soulever la charge pour l’arracher à l’attraction terrestre. La masse gravitaire étant fonction de la pente, en la multipliant par le sinus de la pente (c’est du cours de physique de seconde pas plus !) vous donnez en quelque sorte une équivalence comme si vous souleviez cette charge au lieu de la déplacer.) 


Oui mais quand tu pousses ta masse sur une pente, c’est plus facile parce que tu as besoin d’une puissance moindre. En effet, par unité de temps, du fait de la pente, le travail mécanique est moindre, étant donné que tu ne te déplace pas verticalement.
La puissance consommée est F.v (produit scalaire de la force par la vitesse) = mg*v*sin(α).
Mais comme le parcours est plus long (théorème de Pythagore), il dure plus longtemps, et donc le travail mécanique reste exactement le même, puisqu’il est égal au produit de la puissance par le temps d’application de celle-ci (W=P*T = m*g*h).

Masse gravitaire, ça ne veut rien dire en physique.
On utilise les termes de Puissance, de Force, d’énergie, de masse.


 qu’appelez vous « poids réel » ? Quand vous poussez une masse sur une pente le poids réel de cette masse est fonction de l’angle de la pente, plus la pente va être forte, plus on va se rapprocher du poids réel. 

Dans cette phrase de votre réponse, on comprend que:
1) début de phrase : le poids réel est fonction de la pente (donc de l’angle)
2) fin de phrase : plus la pente est forte (angle tend vers 90degrés), plus on se rapproche du poids réel. 

La poids réel est donc dans votre réponse, à la fois le poids mg que j’ai l’habitude de voir ET le poids ’effectif’ que vous voulez définir avec un sinus en plus. Quelque chose ne colle pas.

Il y a un dilem dans l'anlyse de l'auteur entre la puissance et l’énergie.

Remarque à casino L'auteur : 


Puisque vous en parlez relisez donc ces fameux cours de seconde... ;
Vous expliquez que la masse qui est un invariant en physique Newtonienne varie en fonction du chemin que l’on emprunte.C’est wight watcher qui va faire la gueule...Pour maigrir il suffit de se peser sur un sol en pente..
La balance va dire un sinus en moins mais votre prochain footing sera décevant....
C ’est une cause perdue mais je vis quand même tenter une dernière image, ne serait ce que pour détromper ceux que vous leurrez.
Vous êtes en train de nous expliquer que le panier à provision que je doit monter au sixième étage est de moins en moins lourd suivant que je prend une échelle verticale, un escalier ou une rampe pour fauteuil roulant.....
Pourtant si je le pèse avant de monter et une fois arrivé en haut, je vous fait le pari qu’il pèse la même chose, non ????
Aurai je moins a manger si je passe par l’ascenseur que si je prend l’escalier ?
Et le résultat net, que j’ai pris l’ascenseur, l’échelle l’escalier ou la rampe sera bien que mon panier est arrivé au sixième, non ???
Et même si je le colle dans un missile balistique qui fait le tour de la terre avant de me le déposer au sixième, le panier aura toujours la même masse et sera au final benoîtement au sixième.
Ce qui va changer c’est le temps que j’aurai mis a le monter et donc la puissance dissipée pour monter ce foutu panier a provision.
Monter le panier au sixième c’est le travail (au sens physique) que j’ai fourni.
Si je divise ce travail par le temps que j’ai mis a le monter c’est la puissance.
Donc plus je met de temps a effectuer un travail et moins j’ai besoin de puissance, c’est pour cela que c’est plus facile a puissance égale de passer par la rampe que par l’échelle verticale mais aussi que c’est plus long.
Et c’est aussi pour cela que que les personnes faibles (ou au 8eme panier)prennent l’ascenseur,qui leur fournit de la puissance.

Mais comme le parcours est plus long (théorème de Pythagore), il dure plus longtemps, et donc le travail mécanique reste exactement le même, puisqu’il est égal au produit de la puissance par le temps d’application de celle-ci (W=P*T = m*g*h).Tout à fait d’accord, mais il ne s’agit pas de cela ici. Dans aucune STEP on ne remonte l’eau à 90 ° de pente. Dans une STEP pour déterminer la puissance nécessaire à la pompe, il faut connaître la masse gravitaire de la colonne d’eau, aucun ingénieur EDF en hydro vous dira le contraire.
Dans le cas qui nous intéresse la masse gravitaire doit être égale dans chaque colonne et donc la pente régulière. Si une pression d’air de x ATU est nécessaire pour remonter une colonne d’eau de x masse gravitaire, le volume d’eau variera en fonction de la pente, plus la pente augmentera, plus le volume d’eau diminuera. Or dans une STEP on ne peut pas jouer sur le volume d’eau du fait qu’on doit avoir la conduite pleine d’eau pour pouvoir la remonter, et d’autre part, plus on a une pente forte de la conduite forcée, plus on améliore l’énergie cinétique de la chute d’eau. Le rapport Production/consommation est forcément inférieur à 1.
Dans une STE on peut concevoir une pente très forte pour le turbinage et une pente douce (trajet plus long je vous l’accorde) pour la remontée de l’eau. C’est la faible pression d’air nécessaire (du fait de la relative faible masse gravitaire) qui fait, entre autres, qu’on consomme peu d’énergie pour produire l’air comprimé.


Or dans une STEP on ne peut pas jouer sur le volume d’eau du fait qu’on doit avoir la conduite pleine d’eau pour pouvoir la remonter, et d’autre part, plus on a une pente forte de la conduite forcée, plus on améliore l’énergie cinétique de la chute d’eau. 
Le rapport Production/consommation est forcément inférieur à 1.
Cette analyse ne repose sur aucune base physique.

L’énergie potentielle de gravitation est m*g*h
m = masse ; g = accélération de la pesanteur. h = hauteur.
Quand tu fais tomber une masse d’eau, tu récupères une énergie :
W0 = mgh - pertes 0.
Quand tu remontes une masse d’eau, tu dépenses une énergie :
W1 = mgh + pertes 1

Le gain d’énergie total est :
W0 - W1 = - (pertes 0 + pertes 1) < 0
C’est donc toujours une consommation d’énergie
.
W0/W1 = (mgh - pertes 0) / (mgh + pertes 1 )
= (mgh + pertes 1 - pertes 1 - pertes 0) / (mgh + pertes 1 )
= 1 - (pertes 0 + pertes 1)/ W1 < 1
W0 < W1 => W0 / W1 < 1 dans tous les cas.

Il n’y a pas de miracle.


il semble qu’il y ait grosse embrouille entre énergie et puissance dans votre raisonnement.

Sans frottements :
- l’énergie à fournir pour monter une masse m d’une hauteur h est mgh, quel que soit le chemin parcouru par la masse (force « conservative », ça doit aussi être du niveau seconde mais SVP ne rentrons pas dans ces remarques à la noix..)

- pour une pente plus importante, en gardant le même h, il faudra fournir plus de puissance ( (soit plus d’énergie par unité de temps) ) mais l’effort durera moins longtemps. Bref on pourra tourner ça dans tous les sens mais au bout du compte l’énergie totale dépensée sera la même qque soit la pente.

Avec frottements :
On sort du cas conservatif, il y a dissipation d’une partie de l’NRJ dépensée pour monter le truc, et il y a fort à parier que cette fraction d’NRJ dissipée dépendra de la pente. 
Pourquoi cela impliquerait-il une formulation simple du type de votre « masse gravitaire », je n’en vois aucune raison..

D’autant que votre formule pour la masse gravitaire implique qu’elle est nulle pour une pente nulle, ce qui semble indiquer qu’on est dans un cas sans frottements, quelle embrouille..

D’autre part, lorsque je tape « masse gravitaire » dans un moteur de recherche, je tombe sur votre site, ou sur mes commentaires du présent article, rien d’autre apparemment. OK les moteurs de recherche c’est pas la panacée, mais avouez que c’est un peu surprenant.
En tout cas, si vous avez à coeur de convaincre, je vous conseillerais de replacer votre discours en usant de terme bien définis phyiquement (et accepté par tout le monde, pas par une communauté donnée, au cas où.. )

NB : une hypohèse, si alpha est l’angle de la pente :

m=masse
h=hauteur du déplacement
d=distance parcourue sur le plan incliné pour se hisser d’une hauteur h
M= masse gravitaire=m.g.sin(alpha)
                   =m.g.h/d

Avec cette définition, l’énergie E (dépensée ou récupéré suivant le signe de alpha) s’exprime :

E = M.d (en négligeant les pertes)

peut-être une forme pratique à utiliser en hydrologie ?

 La preuve qu’il s’embrouille entre puissance et énergie :
-------------------
Dans une STEP pour déterminer la puissance nécessaire à la pompe, il faut connaître la masse gravitaire de la colonne d’eau, aucun ingénieur EDF en hydro vous dira le contraire.
------------------------
Personne ne dit le contraire, mais ce n’est pas parce que tu as besoin d’une puissance moindre lorsque la pente est douce, qui tu vas dépenser moins d’énergie pour monter la même hauteur...
L’énergie est fonction de la hauteur, pas de la pente.
C’est la puissance nécessaire qui est dimensionnée selon la pente.
Or les barrages sont réalimentés pendant les heures creuses,
lorsqu’il y a un maximum de puissance disponible.

Cela dit, je veux bien imaginer qu’il soit possible de minimiser les pertes en dédoublant la conduite, une pour la remonté, l’autre pour la descente (encore faudrait-il faire des calculs).

Mais le maximum qui puisse être fait, c’est de minimiser les pertes.
Il n’y a pas d’énergie produite par ce système.
Une masse d’eau ne peut pas descendre et remonter au point de départ tout en apportant un surplus d’énergie...

Comme d’habitude, les écolos, vous vous embrouillez entre puissance et énergie.





En conclusion cette solution réinvente la physique dans l’espoir d'une idée géniale, malheuresusement je ne
craint que cela ne reste sans resultat en terszt réel ! 

( Peugeot a annonce janvier 2013 " une voiture qui fonctionne à l’air comprimé et qui consommerait 2 litres aux cent et 2,9 litres en ville. C’est une hybride. L’énergie est récupérée au freinage, puis réutilisée à l’accélération. L’air comprimé semble plus adapté au stockage d’énergie que l’électricité, car les batteries électrique sont très lourdes, elles ont des fuites, elle sont polluantes. L’idée est intéressante.
 Mais je ne vois pas l’analogue d’un freinage avec le système proposé pour remonter l’eau dans les barrages. Autant faire bouillir l’eau en bas et la faire se condenser en haut, ce serait carrément plus simple que le système proposé.)













15 commentaires:

  1. La notion de rendement énergétique s’applique quand on consomme une énergie pour en produire une autre. Dans une centrale au fil de l’eau, on ne consomme aucune énergie, c’est le déplacement de l’eau qui fait tourner une turbine, qui elle-même fait tourner un rotor, donc on peut dire que le rendement énergétique est infini.
    Dans une turbine à flamme on utilise du fioul ou du gaz pour produire de l’électricité. On peut donc faire un rapport entre le nombre de calories dépensées et la production d’électricité.
    Dans les STEP on utilise l’électricité pour faire tourner la turbine de pompage située sur le même axe vertical de la turbine Pelton. Les 82 % c’est donc le rapport entre la production de la turbine Pelton et la consommation de la turbine de pompage.
    Dans le nouveau procédé, il sera nécessaire d’utiliser de l’électricité pour amener l’eau du bassin inférieur jusqu’au sas de départ, puis pour le double circuit électromécanique et électronique des clapets sur la colonne montante et enfin si c’est nécessaire pour l’introduction de l’air comprimé dans le sas de départ. Toute cette consommation d’électricité ne devrait pas représenter plus de 1/5 de l’électricité produite par la turbine Pelton. Contrairement aux STEP actuelles ces barrages n’ont pas besoin d’apport d’électricité extérieure.

    L’air comprimé n’existe pas l’état naturel et il y a deux manières de la produire. Soit on utilise l’électricité (c’est la cas pour les 2 centrales à air comprimé dans le monde -l’air comprimé étant stocké dans d’anciennes mines de sel-) soit la force hydraulique. Une conduite forcée arrive sur une sorte de roue à aube, un double système d’engrenages sur son flanc entraine une surmultiplication du couple obtenu et actionne 2 très grosses pompes de façon alternative (poussée d’air et détente).
    Mais s’il n’y a pas de cours d’eau, comme par exemple dans un massif montagneux en bord de mer, il est possible de faire de l’air comprimé en utilisant des pompes électriques et que cette électricité soit produite par des éoliennes par exemple.




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  2. Lorsque j’ai fait mes recherches d’antériorité à l’INPI, sur microfiches, pour un produit que j’ai vendu par milliers d’exemplaires dans la bureautique, je suis tombé sur des inventions brevetées, évidemment brevetées car rien ne s’y oppose, dont celle-ci :L’invention consiste en l’utilisation d’un élastique pour tenir en position, ouverte le capot de carton isorel perforé situé à l’arrière des téléviseurs
    Un Bidochon, réparant sa télé, avait trouvé chouette de maintenir le capotage avec un élastique, il a réussi à épater Mme Bidochon avec, sans doute son voisin de chasse aussi et il s’est mis à fantasmer qu’il devait en déposer un brevet et comme nul ne l’avait fait avant lui, comme ce n’était pas artistique (c’était industrialisable) c’était brevetable
    Il y a des centaines de milliers de brevets dans le genre à l’INPI
    Donc même parmi les inventions brevetables, il y en a une immense majorité qui sont absurdes du point de vue de leur intérêt
    Euh attention, il a été très intéressant de concevoir que tout couvercle de boîtier situé en hauteur soit gardé de la chute par une chaînette

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  3. SUITE : L’INPI se moque des calculs énergétiques dans les projets mécaniques tel celui dont parle ce papier.
    Personne à l’INPI ne va se casser le cul à la place de l’inventeur pour calculer les pertes de charge, les frottements, les rendements, etc.Personne
    D’où le fait qu’aucune maquette, aucun proto n’est exigé
    Les Bogdanov preuvent faire breveter 10 bidules par jour. Il suffit de fournir un dessin et des explications. Il est inutile de prouver que ça fonctionne (idem pour les médocs)
    Ce que les ingénieurs de l’INPI regardent c’est le principe.
    Si l’on propose une usine à gaz consommant 2000 kilowatt pour apporter un haricot vert de l’assiette à notre bouche, il sera considéré OK du point de vue faisabilité grossière, je dis bien grossière. Si c’est inédit, ce sera brevetable
    Quant à l’utilité, les gars de l’INPI ne la considèrent jamais.
    Tant mieux car ce n’est pas à eux d’en juger et ce qui n’est pas utile aujourd’hui peut l’être dans 1000 ans .Il existe une compétition portant sur le nombre des brevets déposés chaque année à l’INPI. Chaque pays est fier de sa quantité.
    On ne cite évidemment que leur nombre.
    On ne dit rien sur ce qu’ils représentent en contenu, tant mieux, ça ferait souvent pleurer
    En fait, des particuliers déposent 1% de trucs qui pourraient devenir intéressants un jour (qui ont au moins l’intérêt d’être correct sur le plan énergétique). Mais ça fait 100 particuliers qui sont fiers d’avoir un brevet et ça ne fait pas cher la médaille (Nous dépensons bien plus en d’autres sortes de cirages à image)
    Un autre exemple de brevet que j’ai vu, déposé par un ami
    L’invention consiste en un cutter avec lequel on ne peut pas se blesser
    Vous voyez les roulettes de 5 mm de diamètre qu’on place sur le coupe-verre de vitrier ?
    Vous prenez une de ces roulettes (dures et coupantes en leur périphérie) et vous la fixez, enterrée à moitié dans la tranche d’un morceau de plastique plat. Mettons de 3 mm d’épaisseur
    Vous voilà avec un morceau de matière plastique plat (dimension d’une gomme mais très mince) comportant quelque part sur sa tranche une demi lune (fixe) de métal coupant
    Si vous placez une feuille de papier sur un martyr (une planche à découpe) et que vous passez cette demi lune coupante dessus, vous allez couper aussi bien qu’avec un cutter et il va de soi que l’on ne peut pas se blesser avec un tel engin
    Le problème c’est que quand on coupe avec un cutter, on voit bien la pointe de la lame et on peut tailler un angle interne très précisément.
    Alors que cette demi lune est cachée à la vue par la plaque plastique qui le tient et qu’on ne peut pas faire un travail de précision dans ces conditions. C’est un excellent cutter pour découper à la main levée des formes dans une feuille de papier au hasard de la main levée mais pas pour découper contre une règle, pas pour faire de la maquette, de l’encadrement, du passe-partout
    Ce cutter lune ne permet pas non plus de gérer la profondeur et ne peut rien couper d’épais, exit la moquette et le carton ondulé.
    Ce brevet dort dans les fichiers de l’INPI depuis 40 ans. Des millions de visiteurs veilleurs chercheurs l’ont vu, personne ne l’a trouvé intéressant à exploiter
    En fait, dès qu’on s’est vraiment confronté à la réalité, dès qu’on a cessé de s’enivrer d’empilement de concepts non contrôlés, on regarde les projets des poétes avec un mal au coeur.
    Je ne sais quel est le mot, s’il en existe un, pour dire ce sentiment qu’on éprouve devant quelqu’un qui plane faute d’avoir le moindre sens acquis des réalités mais c’est une peine spéciale, incomparable avec une autre sorte de peine
    Et je te raconte une roue dentée de 4 m et je t’ajoute une crémaillère et je te raconte une plaque avec un joint, et je te dis un couvercle qui favorise le passage, et je te parle d’énergie... tout ça sans jamais avoir seulement planté un clou.
    L’INPI n’a aucune responsabilité de faisabilité ou d’intérêt

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  4. Personnellement j’ai déposé un nombre conséquent de brevets dont je suis l’inventeur mais qui appartenait a ma boite (un équipementier automobile donc pas un rond pour moi...
    .
    Il y en a 3 sortes :

    les plus rares, ceux qui présentent une réelle avancée technologique qu’il faut protéger d’urgence.

    Ceux qui ne servent a rien actuellement mais qui serviront peut etre un jours et cela permet de revendiquer la propriété par antériorité et donc de réclamer des royalties a celui qui l’industrialise, sans payer les frais de développement, et ça peut couler un concurrent...

    Ceux qui viennent d’un autre milieu et que l’on transfère dans un domaine nouveau dans le but soit de proteger l’idée soit d’empecher un concurrent de l’avoir (breveter la fourchette est impossible pour la restauration, mais un coiffeur aurait une chance, s’il l’appelle peigne de table par exemple )

    Mais pour déposer un brevet, il faut payer et il ya a derrière toute une industrie, des cabinets de rédaction ou de recherche d’antériorité aux organismes d’enregistrement, et ce beau monde se fout totalement de la faisabiité ou du réalisme de la revendication (c’est le terme consacré)ils ne sont la que pour garantir que l’inventeur est le premier a avoir eu l’idée brevetée, fusse t’elle ridicule et lui fournir matière certifiée a la défense de cette antériorité.
    Pour faire valoir ce droit il faut en outre payer chaque année une cotisation, proportionnelle a la zone de protection et suffisamment élevée pour que le particulier solitaire qui a une bonne idée se voit forcément vite ruiné et son invention faute de paiement tombe dans le domaine public...

    ****C’est totalement différent du point de vue de la procédure PCT*****

    Et dans cette procédure PCT la faisabilité de l’invention est examinée ?

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  5. Et dans cette procédure PCT la faisabilité de l’invention est examinée ?

    Beaucoup plus d’examinée puisque c’est l’accès automatique à un dépôt mondial qui doit être conforme à toutes les réglementations nationales.
    Mais c’est vrai qu’au niveau de l’INPI ce n’est pas le cas. Par exemple dans le rapport de recherche ils ont trouvé des antériorités qui n’avaient rien à voir avec le brevet.
    Mais c’est le cas de tous les brevets nationaux, il ne faut pas blâmer l’INPI. Un ingénieur conseil me disait qu’il recevait des demandes de brevets étrangers qu’ils voulaient breveter en France (sans être passé par le PCT). Malgré l’intérêt financier que ça représente pour eux, ils étaient souvent dans l’impossibilité de faire breveter ce brevet étranger en France.


    *** Beaucoup plus d’examinée puisque c’est l’accès automatique à un dépôt mondial qui doit être conforme à toutes les réglementations nationales. ***

    C’est bien ce que je pensais que vous alliez répondre.

    Vous confondez, mais c’est probablement exprès, l’examen de la conformité aux différentes manières de déposer un brevet dans les différents pays (chacun ayant ses standards) et l’examen de la faisabilité de l’invention
    Chaque pays a édicté une manière de déposer un brevet et on doit respecter les manières de chaque pays pour y être enregistré (mais non protégé car les procès, c’est au seul inventeur de les conduire)

    Aucun pays ne contrôle la faisabilité d’une invention. Aucun organisme d’enregistrement des brevet ne vérifie que l’avion renifleur présenté fonctionne vraiment.
    Aucune sorte d’INPI ne demande le moindre calcul, la moindre formule, le moindre bilan énergétique et encore moins un bilan économique.

    On peut déposer un couteau à éplucher la Lune, il sera accepté sans aucune difficulté s’il comporte un plus technique du genre lame à barillet torsadé quand bien même ce couteau mesurerait 5000 km de long. Sa solidité, la manière de s’en servir, son intérêt, l’INPI s’en fout royalement.

    En chimie, on dépose une molécule, on se couvre en disant que ça peut servir dans mille domaines (mais il faut payer la redevance dans chaque domaine). On ne lui a éventuellement vu aucune utilité pour l’instant et on attend qu’un labo quelque part la teste, la trouve intéressante et demande à en négocier l’usage.
    Idem pour les noms d’entreprises.


    On peut déposer un éponge en forme de ficelle, un savon bourré de verre pilé, une montre qui indique des heures au hasard, un cirage à hipocampes, des lunettes pour taupes, des ciseaux à moutarde, sans la moindre difficulté

    Seule la dépense que fera l’inventeur pour déposer son invention, intéresse les gens qui bossent dans les INPI

    Ils ne refusent jamais une invention, surtout les plus loufoques puisqu’elles sont par essence originales et sans difficulté de recherche.


    Aller à l’INPI et visiter les inventions des particuliers ou très petites entreprises est une énorme découverte des folies douces.


    L’invention est par essence un truc pour les Bidochon paranoïaques car le jeu consiste à ne surtout en parler à personne. Les Tournesol restent bien enfermés dans leur garage, se frottent avec leur bidule et partent en live en deux coups de couillère à pot.

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  6. Pour l’avoir vécu de l’intérieur (à ma grande frustration, j’ai du déposer un brevet..), je confirme que les brevets c’est quand même « un peu de la M. », c’est un acte juridique de protection d’une idée point barre quoi, et même que l’INPI ne fait pas toujours bien son boulot de recherche d’antériorité.

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  7. Le concept me parait intéressant, bien que je ne puisse pas vraiment juger de la faisabilité et du reste, étant profane dans le domaine.
    En tant que citoyen lambda non ingénieur, je ne pourrais que vous encourager à vous tourner vers des pays disposant d’un bon potentiel hydroélectrique et cherchant une plus grande autonomie énergétique.
    En France, si votre projet s’avère aussi efficace que vous le prétendez, vous allez vous faire assassiner par un sbire de Areva, il y a trop d’argent et de pouvoir en jeu...
    Par contre, si vous arrivez à développer dans un autre pays un prototype efficace qui fonctionne, ils seront obliger de s’inliner, face aux économies réalisées ainsi que sur la propreté écologique du système. Vous aurez contribué à changer une partie du monde et vous aurez bien mérité une vie de pacha pour vous et votre famille =)

    Quoiqu’il en soit, c’est toujours positif, ce genre d’initiatives. Je vois beaucoup d’hostilité dans certains commentaires.
    N’oublions pas que la coopération est bien plus efficace que la concurrence pour ce genre de projet, débuté à petite echelle. L’Ego, c’est le Mal

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  8. Plus que le potentiel hydroélectrique, c’est le relief qui est important. Dans une STE fonctionnant en base, avec retour de l’eau au bassin de captage (ce qui n’est pas du tout obligatoire) un débit de 1m3 par seconde est suffisant, et on peut installer plusieurs STE dans une vallée, vu que le bassin supérieur est de la taille d’un bassin de rétention pour canon à neige.
    En revanche quand vous avez une côte comme le Chili, avec des montagnes en bordure de mer, il serait possible pour ce pays de produire de l’électricité pour toute l’Amérique du sud.

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  9. Bonjour ,j’ai téléchargé votre dossier, et j’ai lu attentivement votre brevet. Je suis navré, mais ils ont parfaitement raison.
    Resumons votre proposition : Quelques chiffres pour résumer. Après construction d’un prototype et en passant au stade industriel, j’évalue la construction d’une STE fonctionnant en base à 50 millions d’euros avec une puissance de 25 MgW.
    Celle d’une STE fonctionnant en semi-base, c’est à dire sur une moyenne lissée de 12 heures sur 24 h en production, à 100 millions d’euros pour une puissance sur 12 heures de 50 MgW.
    Celle d’une STE de stockage, avec 2 colonnes montantes, fonctionnant 2 heures par jours pendant les heures de pointes, avec un coût de construction compris dans une fourchette de 500 millions et 1 milliard d’euros pour une puissance en fonctionnement de 600 MgW.
    Si l’on construit 1500 STE fonctionnant en base on obtient une puissance de 37500 MgW
    Si l’on construit 500 STE en semi-base, on obteint une puissance de 25000 MgW
    37500 + 25000 = 62500 MgW soit largement la puissance en production effective des 58 réacteurs nucléaires.
    Si l’on construit 30 STE de stockage, on obtient une puissance de 18000 MgW, largement de quoi remplacer toutes les TAC au fioul et au gaz.
    Quant au coût :
    1500 STE en base 1500 x 50 = 75 milliards
    500 STE fonctionnant en semi-base : 500 x 100 = 50 milliards
    30 STE de stockage : 30 x 800 = 24 milliards
    75 + 50 + 24 = 149 milliards soit une année de déficit du budget sous Sarko 1er.


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  10. MAIS l’énergie pour remonter cette foutue flotte, vous la sortez d’où ??????

    Seulement 150 milliards d’euros ?
    C’est pas cher !
    Je me demande bien pourquoi les gens n’adhèrent pas à ton projet. :)))

    Si êtes sincère, et si vous levez des fonds pour ça vous allez a votre perte car vos investisseurs vont vous demander des comptes...
    Et un milliard d’euros pour un tuyau et une pompe même grosse ça nous met l’hydraulique au prix de superphenix :)

    Posez vous 5 minutes et réfléchissez sérieusement a ce qui vous proposez, et surtout relisez vos cours de physique de seconde, il y a mieux a faire que d’induire les gens en erreur avec des élucubrations incohérentes, mais il n’y a pas de miracles a attendre dans cette direction.

    Et soyons sérieux 2 secondes, si EDF avait une solution pour produire de électricité gratuitement, il y a longtemps que cela serait en route, quitte a le cacher au fond des centrales nucléaires....et cela ne ferait pas baisser le prix de vente du KW ; juste augmenter la marge...
    Vous croyez vraiment qu’ils passeraient a coté de cela ????

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  11. Vous savez quelques allusions aux joules ou au watt ça ne fait de mal à personne..

    @ l’auteur,

    Ce qui est absolument fou, c’est que vous ignoriez le premier principe.
    Quoi qu’il arrive, lorsque vous effectuez un travail pour remonter de l’eau, vous transformez une énergie mécanique (pompe) en énergie potentielle qui ne dépend que de l’altitude ! Vous devez pour cela développer une énergie supérieure à l’Ep acquise ! Lorsque vous la récupérez, elle se transforme en tout ce que vous voulez, mais avec des pertes liées au frottement dans les conduites et dans la turbine et vous récupérez une énergie inféreiure à l’Ep acquise !
    La perte est certainement plus importante avec une pente faible puisqu’elle crée une force sur la paroi des tubes, qui devient non négligeable. A la limite, si vous faites une pente qui tend vers 0, l’énergie que vous devrez consacrer à la remontée de l’eau tendra vers l’infini, non pas à cause de l’acquisition d’une Ep qui restera identique, mais bien en raison des forces de frottements que vous devrez vaincre par un travail qui tendra lui même vers l’infini du fait de la longueur du déplacement qui tendra elle aussi vers l’infini.
    Donc l’Energie que vous allez récupérer sera toujours inférieure à celle que vous stockez et ce d’autant plus que la pente sera faible !
    L’éolienne pourra être d’un certain secours, mais le travail qu’elle consacrera à remonter votre eau lui fera perdre davantage en rendement de production électrique.
    Le fait que vous produisiez des plans élaborés, ne change rien à l’inanité de votre projet !
    Ne perdez pas d’argent pour le breveter... donnez-le moi.

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  12. Encore une fois il n’y a pas de pompe pour remonter l’eau dans les STE. Et il continue, je parle du couple de l’éolienne qui entraîne les pompes à air comprimé, lui il me parle d’une éolienne qui produit de l’électricité.

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  13. Dites nous, Cassino, on fait l’effort de lire votre article et d’aller voir vos liens, mais vous, est-ce que vous en faites ?

    C’est bien beau de passer de l’éolienne directement à l’air comprimé pour pousser l’eau mais ça change quoi au juste ? Rien : si vous voulez remonter une quantité d’eau importante avec une pompe de faible puissance, il vous faudra plusieurs mois au lieu d’une nuit. Energie = Puissance * Temps, si vous diminuez la puissance, il vous faudra augmenter le temps pour une énergie identique, en l’occurence pour remplir le barrage du haut.

    En diminuant l’angle des conduites, on vous a déjà expliqué que vous allez devoir augmenter la longueur (pour une hauteur égale). Si vous avez besoin de 1000 J (Joule) pour remonter votre eau, quelque soit la puissance (en W : Watt) que vous mettez pour la remonter, il vous faudra 1000 J : si vous modifiez la puissance, seul le temps de l’opération sera modifié, sûrement pas l’énergie nécessaire.

    A l’heure actuelle, on ne sait absolument pas créer d’énergie à partir de rien : peut-être que la science trouvera un jour que le vide contient de l’énergie que l’on peut exploiter (vide instable, d’où l’univers). Mais pour l’instant, l’énergie que l’on sait récupérer est toujours une fraction (à cause des pertes) d’une énergie sous une autre forme.

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  14. CASINO ( auteur ) Il ne s’agit pas de l’angle mais de la pente. Même si on remonte l’eau par la même pente que la conduite forcée, on aura une masse d’eau totale de la moitié de celle qui se trouve dans le conduit d’une STEP puisqu’on remonte l’eau qu’une fois sur 2. En revanche c’est vrai, par cette méthode l’eau remonte moins vite qu’avec une pompe, du fait de l’alternance des conduits, des automatismes d’ouverture-fermeture, des contraintes mécaniques ; mais au final ce qui importe c’est qu’on produise beaucoup plus d’électricité qu’on en consomme. Enfin on ne peut exprimer la poussée de l’air comprimé en joules, car on est pas dans la thermodynamique.
    Je vous rappelle qu’à chaque stade de poussée, il y a 4 pompes en production et 4 en détente d’air, si les pompes on un diamètre équivalent à celui des conduits cela fait tout de même pas mal d’air comprimé produit à la seconde. Mais de savoir à quelle vitesse peut tourner l’éolienne sans emballement et quelle doit être la surmultiplication des engrenages entre la couronne de l’éolienne et l’entraînement des pompes reste pour l’instant une totale inconnue. merci

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  15. il me semblait que le rendement mesuré dans les applications pompage turbinage développées dans les alpes était de 48 %
    82 % serait-il dû à une amélioration des pompes et turbines mais aussi par la prise en compte du rapport du coût de l'électricité en heures pleines et heures creuses?
    Mais c'est vrai que le rendement annoncé dans des conférences sur l'énergie est de l'ordre de 80%

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