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jeudi 14 mars 2013

Voiture à Air Comprimé c'est pour bientôt mais en hybrid ! ( par la firme française Peugeot )

Peugeot va t-il couper l’herbe sous les pieds de Guy Nègre ?

Il y a 20 ans maintenant, un génial ingénieur en Formule 1 quittait ce sport soporifique, élitiste et polluant pour se lancer dans un projet révolutionnaire : la Voiture à Air comprimé !

la mini Cat de chez Tata et MDI encore en phase de test



Présentation de l’Hybrid Air, le futur moteur hybride Air comprimé / Essence proposé par PSA.

La Voiture à Air Comprimé, un projet révolutionnaire décrié par les lobbies installés

Contre vents et marées, le concepteur de MDI a développé son projet, contre-attaquant autant qu’il le pouvait face à la risée orchestrée par les forces de l’ombre et relayée par une cohorte inépuisable d’idiots utiles, nourris à la propagande depuis leur plus jeune âge, au point de convaincre un grand constructeur mondial en devenir : Tata Motors, qui rachetait une partie des brevets permettant ainsi à Guy Nègre de poursuivre plus aisément l’aventure de l’air comprimé.

Aujourd’hui encore, la Société MDI est la cible d’attaques incroyables.

MDI fut ainsi le premier concepteur de voitures à annoncer le moteur hybride Essence (ou autre combustible tel que l’huile de friture) et air comprimé, avec plusieurs modèles déclinés en moteur hybridé.
Or aujourd’hui, on apprend que la firme française Peugeot prépare un projet de véhicule à essence  hybride avec de l’air comprimé, mêlant donc adjonction d’air comprimé dans un processus de récupération d’énergie et carburant classique, avec récupération d’énergie !

Un concept renouvelé par un grand constructeur de la Zone France.

La mise en circulation de ce véhicule hybride à l’air comprimé est annoncée pour 2016…
Les avantages de l’air comprimé sur l’électrique ?
Évidemment, ce nouveau projet de voiture Hybrid Air développé par le grand constructeur de la zone France PSA est différent du projet MDI, et se base avant toute chose sur le moteur thermique classique. Mais l’objectif reste le même : utiliser l’air comprimé pour réduire nettement la consommation des véhicules tout en améliorant grandement la qualité de l’air….

Espérons que désormais le projet de MDI sera enfin respecté et qu’il pourra voir le jour dans les meilleurs délais car son concept est beaucoup plus ambitieux non seulement techniquement, mais aussi financièrement, économiquement et socialement.

PS : Si les véhicules à moteur électrique occupent le devant de la scène, Tata et MDI espèrent bien révolutionner le monde de l’automobile avec des véhicules fonctionnant à l’air comprimé. 
Plus de cinq ans se sont écoulés depuis la signature entre les deux entreprises d’un protocole d’accord sur la licence de fabrication de moteurs à air comprimé et jusqu’à présent, la commercialision d’un véhicule ainsi propulsé ne semble pas encore à l’ordre du jour. Tata a seulement bouclé à l’aube de l’été 2012 la première phase de test des moteurs à air comprimé à bord de deux véhicules d’essai.
Pressenti sous le nom de MiniCAT, le premier véhicule à air compressé commercialisé devrait prendre la forme d’un quadricycle de 300 kg (dans la même catégorie que le Renault Twizy) pour un prix avoisinant les 7.000€. Tata prétend pouvoir couvrir une distance de 200km avant de devoir recharger le véhicule en air comprimé.
D’après les dernières estimations, le coût d’une recharge complète en air comprimé reviendrait à environ 3,6 euros. Comparé à la Renault Twizy qui se place dans la même catégorie de véhicule et à un prix similaire, le coût d’une recharge est deux fois plus élevé pour le moteur à air comprimé… à ceci près que dans le cas du Renault Twizy, il faut ajouter le loyer mensuel des batteries (à partir de 50€ /mois). Au final, les 2 véhicules revendiqueront un coût d’utilisation similaire.
La commercialisation du MiniCAT devrait vraisemblablement intervenir dans le courant de 2014 en Inde.

Voir le site Autoevolution.com

 Sur Guy Nègre

On voit régulièrement accolé à M. Guy Nègre le qualificatif d'ingénieur de Formule 1.
Tout d'abord, je ne suis pas parvenu à trouver les références de son diplôme d'ingénieur, ni l'organisme ni l'année d'obtention. Ensuite, il semblerait qu'il ait travaillé sur la mise au point d'un moteur destiné à être acheté par des écuries de F1 (un W12) mais qu'il n'ait été testé qu'à titre expérimental sur un chassis AGS sans jamais être utilisé officiellement ni participer au moindre grand-prix.
 Il a été monté sur une voiture destinée à participer aux 24h du Mans, mais cette dernière n'a pas été alignée en course. Ingénieur de F1, il aurait vraisemblablement souhaité l'être, mais lui attribuer ce statut est peut-être un tantinet exagéré.
source : http://users.telenet.be/sarahgrimonprez/didier/aircars/html/Guy%20NegreFR.html

Par ailleurs, je voudrais réagir à ces extraits "(...)la risée orchestrée par les forces de l’ombre et relayée par une cohorte inépuisable d’idiots utiles, nourris à la propagande depuis leur plus jeune âge(...)","Aujourd’hui encore, la Société MDI est la cible d’attaques incroyables."

Il me semble surtout qu'un certain nombre d'internaute se posent de légitimes questions quant au fonctionnement de cette société MDI et à ses objectifs in fine. 
 Si cela suffit à les qualifier de suppôts du lobby pétrolier, soit, mais il convient tout de même de rappeler des faits avérés et facilement vérifiables, en sus de celui que jamais un journaliste indépendant n'a pu tester un de leurs véhicules et valider les performances annoncées par MDI.

Cette société promet la commercialisation de véhicule "pour l'année prochaine" depuis 1998
http://solar-club.web.cern.ch/solar-club/Vehicules/vehicule_compSV.html
et
voir encore cet article de Libération de 2000.


Par ailleurs on peut trouver de nombreuses interventions télévisées de M. Guy Nègre sur Dailymotion et Youtube, dont notamment un "complément d'enquête" assez instructif.


Ce type de sujet suscite malheureusement des réactions passionnées et pas toujours forcément très rationnelles, et si il est souhaitable que notre civilisation parvienne à s'affranchir de notre dépendance aux énergies fossiles, il convient également de garder un esprit critique afin d'éviter de céder aux sirènes des charlatans.
 

samedi 2 mars 2013

Des scientifiques créent la pile du futur accidentellement !

Deux scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles ont créé par hasard une pile super-puissante et biodégradable lors de leurs travaux sur le graphène, rapporte le site Co.Design. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans la revue Nature.
 
Le graphène est un matériau révolutionnaire découvert en 2004 qui a permis à ses inventeurs de remporter le Nobel de physique en 2010. Composé d'atomes de carbone, il est transparent, très résistant, et pour l'instant le meilleur conducteur électrique connu à ce jour.
 
C'est en cherchant une manière plus pratique de fabriquer du graphène que Richard Kaner et Maher El-Kady ont mis au point le «super-condensateur»: une nouvelle pile flexible, superpuissante et biodégradable qui pourrait bien être la potentielle alimentation des gadgets ou systèmes électroniques de nouvelle génération.
 

Les scientifiques expliquent leur découverte dans une vidéo de présentation:

La vidéo montre comment les scientifiques sont parvenus à créer du pur graphène, en déposant de l’oxyde de graphite liquide sur un CD, puis en le solidifiant à l’aide du laser d’un graveur classique d’ordinateur. En le testant avec un appareil électronique et une LED, ils se sont aperçus que celle-ci était restée allumée pendant plusieurs minutes après avoir chargé le graphène seulement quelques secondes.
Ce super-condensateur combine les avantages de la pile classique et du condensateur. C'est-à-dire qu'il charge plus rapidement et avec plus de puissance que les piles ordinaires. Richard Kaner explique:
 «Vous pouvez imaginer les super-condensateurs comme un dispositif de charge-stockage de la même manière qu’une pile, sauf qu’il se charge et se décharge 100 à 1.000 fois plus vite.»
Grâce à cette pile, il imagine pouvoir charger un iPhone en trente secondes, ou une voiture électrique en quelques minutes. Ce qui représenterait une véritable révolution au quotidien. Son collègue Maher El-Kady détaille également:
« [Ce dispositif] pourrait trouver des applications en tant que source d’énergie flexible pour des écrans d’ordinateurs enroulables, des claviers, des vêtements technologiques qui collectent et stockent l’énergie produite par les mouvements du corps, ou comme un système de stockage d’énergie qui peut être combiné avec des cellules solaires flexibles.»
L'autre grand avantage du super-condensateur est qu'il est aussi totalement biodégradable car composé d'un élément naturel, le carbone, contrairement aux piles habituelles qui contiennent des métaux et des éléments chimiques toxiques. La vidéo suggère qu'il sera possible de recycler ces piles, par exemple grâce au compostage.
Photo: Model of graphene structure CORE-Materials via Flickr CCLicense by
Source: Slate

The Super Supercapacitor | Brian Golden Davis from Focus Forward Films on Vimeo.

vendredi 1 mars 2013

Un nouveau matériau pourrait transformer la chaleur en électricité

Revue de presse scientifique  

Pendant des décennies, les physiciens se sont essayés à trouver des moyens de convertir la chaleur en électricité directement. Les matériaux dits thermoélectriques utilisent les différences de température pour conduire des électrons à partir d’une extrémité à l’autre. Les électrons déplacés créent une tension qui peut à son tour être utilisée pour alimenter d’autres équipements comme une batterie. Mais, les technologies actuelles peuvent transformer que 5 à 7% de l’énergie thermique en électricité. Donc, pour rendre meilleur la thermoélectrique il faut trouver des matériaux qui conduisent l’électricité, mais pas la chaleur. Récemment, certains scientifiques de la Northwestern University ont créé un nouveau matériau de tellurure de plomb et croient que le matériau est capable de convertir la chaleur résiduelle en électricité. 

 Mercouri G. Kanatzidis est un chimiste de l’inorganique à l’Université Northwestern à Evanston, dans l’Illinois. Il voulait construire un nouveau matériau qui pourrait être un meilleur thermoélectrique. Ainsi, lui et son équipe ont commencé à y travailler en 2004 avec le plus connu thermoélectrique : tellurure de plomb (PbTe). PbTe a une structure en treillis ordonné. Tout d’abord, l’équipe a éparpillé le tellurure de plomb dans quelques atomes de sodium pour augmenter la conductivité électrique de PbTe. Puis ils l’ont essayé avec un autre matériau thermoélectrique : strontium tellurure (SRTE). Les cristaux ont permis aux électrons de passer mais n’ont perturbé le flux de chaleur qu’à des échelles courtes tout en préservant le gradient de température. Afin de stopper le flux de chaleur sur de longues échelles, l’équipe a créé une version fracturé de leur cristal thermoélectrique. Les fissures ont permis aux électrons de se déplacer mais en reflètant des vibrations thermiques dans le cristal.

- Mercouri G. Kanatzidis dit: « Notre système est le système thermoélectrique le plus performant à n’importe quelle température. Le matériau peut convertir la chaleur en électricité avec la plus grande efficacité possible. A ce niveau, il y a des perspectives réalistes pour récupérer la chaleur perdue à haute température et la transformer en énergie utile. »

Les scientifiques ont évalué les performances du matériau thermoélectrique par une mesure connue sous le nom ZT. Il peut calculer la capacité des matériaux à produire une tension, sa capacité de conduire l’électricité (qui devrait être élevé) et sa capacité de conduire la chaleur (qui doit être faible). Plus le matériau a un ZT élevé, plus il est efficace à convertir la chaleur en électricité. Après de longues expériences, les chercheurs ont obtenu les meilleures valeurs de ZT comprise entre 1,6 et 1,8. Mais plus tard, le matériau nouvellement développé a réalisé un record du monde du ZT de 2,2 à 642°C. 

- Kanatzidis dit: « Chaque fois qu’un phonon est dispersée, la conductivité thermique devient plus faible, ce dont nous voulons pour une efficacité accrue. »

Un phonon est un quantum d’énergie de vibration et chacun a une longueur d’onde différente. Lorsque la chaleur circule à travers un matériau, un spectre de phonons doit être diffusée à différentes longueurs d’onde (à court, moyen et long terme). Toutefois, le matériel nouvellement créé a un rendement de conversion de 15% qui est presque deux fois supérieur à celui des thermoélectrique PbTe normales. Le matériau nouvellement créé fonctionne de façon optimale à 650°C de température. Les chercheurs espèrent que ce nouveau matériau pourrait être utilisé dans les centrales électriques et les installations industrielles pour produire l’énergie électrique avec la masse non négligeable d’énergie thermique qui y est produite. La performance du nouveau matériel est près de 30% plus efficace que son prédécesseur. Les chercheurs croient qu’à 650°C de température, le matériau nouvellement développé peut convertir l’énergie thermique en énergie électrique 20% de plus par rapport à celles d’aujourd’hui.

Le matériel n’est pas très cher. Il peut être utilisé pour créer des systèmes thermoélectriques plus viables et efficaces. Maintenant, Kanatzidis et ses collègues veulent concevoir des matériaux avec des valeurs de ZT encore plus élevées; peut-être 2,5 ou 3 (ZT à 3 est d’environ 2,4 fois plus efficace que ZT à 1). Ils veulent également développer des matériaux thermoélectriques qui ne nécessitent pas de tellure, car il est aussi rare que le platine. Au contraire, ils peuvent utiliser le séléniure de plomb et le sulfure de plomb.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire l’article de la revue Nature où les chercheurs ont décrit le nouveau matériau thermoélectrique.


source


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